Projection de soutien à Sabine Amiyeme
Sabine Amiyeme, Camerounaise, est arrivée en Belgique il y a 13 ans, après un parcours migratoire violent et traumatisant.
Elle a réussi à reconstruire sa vie, à se tisser un réseau, à créer son entreprise. Malgré cela, elle n’a jamais réussi à obtenir la régularisation de son séjour, comme des milliers de personnes qui survivent sans papiers en Belgique… Elle a été arrêtée à Liège le 2 octobre et détenue au centre fermé pour femmes de Holsbeek. Elle a subi une première tentative d’expulsion vers le Cameroun le 15 octobre, à laquelle elle a résisté, et a été reconduite au centre fermé. Mais l’Office des étrangers peut à tout moment décider d’une nouvelle expulsion.
Sabine est le personnage principal du documentaire « Chez Jolie coiffure » (2018). Avec l’équipe de production du film, Rosine Mbakam, la réalisatrice, mobilise toute son énergie pour empêcher l’expulsion de Sabine vers un pays où rien ni personne ne l’attend.
𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞 de ce mercredi 29/10 à 19h :
– Projection de « Chez Jolie coiffure » avec prise de parole de la réalisatrice sur la situation de Sabine
– Questions/débat avec le public sur les politiques migratoires en Belgique, avec notamment Sotiega Ngo, directrice du CIRÉ.
– Projection de « Chez Jolie coiffure » avec prise de parole de la réalisatrice sur la situation de Sabine
– Questions/débat avec le public sur les politiques migratoires en Belgique, avec notamment Sotiega Ngo, directrice du CIRÉ.
𝑼𝒏𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒊𝒓𝒆́𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒇𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒕𝒊𝒄𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒇𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒃𝒊𝒏𝒆.
Info & Tickets: https://galeries.be/fr/chez-jolie-coiffure/
“Chez Jolie coiffure”
Rosine Mbakam, VO ST FR, 2018, 71′
Sabine est gérante d’un salon de coiffure dans le quartier Matongé. Avant d’arriver à Bruxelles, elle a dû quitter le Cameroun dont elle est originaire pour se rendre au Liban via des agences de recrutement pour femmes de ménage où elle sera réduite en quasi esclavage. Aujourd’hui, dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité. Elles travaillent 13 à 14 heures par jour sous la menace de la police qui patrouille et le regard des touristes de tous âges qui les regardent et les photographient comme des objets en vitrine.
Un film produit par Tândor Productions et co-produit par l’Atelier de Production du Gsara et WIP, avec le soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.