J’ai mal à mon travail. Le néo-management en question
Résister aux logiques néo-managériales et à la subordination, développer un autre rapport au travail est légitime, possible et urgent.
Le New public Management, c’est la dictature du chiffre, du quantitatif, du management basé sur le contrôle et les évaluations des coûts. Nous sommes loin du projet citoyen, de la décision commune. C’est le règne de la technicité, des experts, de l’économique et de la logique du marché. Le management ou le néo-management, né à la fin des années 1990 nous a fait passer du modèle d’autorité bureaucratique fondé sur l’impersonnalité des règles et l’automatisme des expertises, à un modèle de « soft power » fondé sur l’ultra-personnalisation des talents, des projets et des récompenses. Il en résulte une vision individualiste de la concurrence entre tous, fondée sur les compétences et l’absence d’états d’âme. Toutes les activités humaines et économiques sont objectivées de telle manière qu’elles se traduisent en variables, en indicateurs de mesure rationnels, en capitaux.